samedi 17 mars 2007

Le Lever des Trois soleils

Epinal : 30km, Remiremont : 8km

Le lever des Trois Soleils:

Autrefois, les habitants de Remiremont se rendaient, le jour de la Trinité , à la Croix-Théot (aujourd'hui: Croix Notre-Dame), à la limite de la forêt d'Hérival, pour y voir le lever des Trois Soleils. La tradition rapporte que les personnes qui voulaient jouir de ce fabuleux spectacle du lever de trois soleils à la fois, devaient, de grands matin, aller au sommet de la plus haute montagne des environs... mais il fallait être en état de grâce. Ce culte solaire est une survivance d'une très ancienne division de la journée en trois ou quatre moments: LEVANT, ZENITH, COUCHANT, NUIT. Pour parvenir à la croix Notre-Dame, il suffit de sortir de Remiremont par le sud par la D23, puis d'emprunter la D57 en direction de la forêt d'Hérival (7 km au sud de Remiremont). La croix se trouve à la lisière de la forêt ; la route qui quitte la D57 pour pénétrer dans la forêt passe juste devant.

Commentaires sur la Légende:

Cette légende correspond à un phénomène connu des astronomes. Il s'agit d'une illusion d'optique simulant l'apparition de 3 soleils. Reste à vérifier le jour dit à l'endroit précisé. Lors de la christianisation, les moines d'Hérival ont été confronté à ce culte des trois soleils (levant, zenith, couchant) qu'ils remplacèrent par la Sainte Trinité (le père, le fils et le Saint Esprit). Ce point d'observation très particulier des hauteurs d'Hérival était un ennuis pour moi car cela sous-entendait d’aller vérifier dans les Vosges. Comme le soleil se lève partout en Lorraine, j’en ai conclu que l’on n’était pas obligé d’aller à Hérival et que forcément, de chez nous on devait voir la même chose car notre longitude est également sur le 48°. Mes premières recherches ont consistées à retrouver une hauteur prêt de Nancy pour observer ce phénomène. Notre tribus autrefois, du temps des Celtes, s’appelait les Leuques, (les Loups). Or le plateau de Malzéville vu d’avion a une forme en tête de Loup , j’en ai conclu qu’il suffisait d’aller sur le plateau de Malzéville pour l’observer car au pied ce trouve un lieu dit la Trinité.



L’angle d’observation se trouve sur la butte qui lui est accolée: la butte Sainte Geneviève de Saint Max. Il faut se positionner au point O (le centre de la butte) qui n'est plus précisé aujourd'hui sur les cartes IGN. On ne le trouve que sur les vieilles cartes IGN du début du siècle ! Ensuite, prendre sa boussole, dans la direction de l'EST, viser un angle de 60° à gauche par rapport au SUD et l'on a l'exacte direction du lever du soleil. Ce degré a été déduit par l'observation du phénomène. Cependant, il faut remarquer que le soleil se lève à 40° par rapport au Sud le premier dimanche après Pâques, derrière la forêt de Pulnoy-Saulxure, pendant une période de l'année qu'il faut déterminer. 60° est donc l’angle de la Trinité et 40° l'angle symbolisant l'attente, le châtiment. (Nous en verrons plus à l'article sur le Tombeau du soleil) Tout le problème consiste à trouver le jour exacte de la trinité.

Mais avant d'en arrivé là il allait ce passer plusieurs années d'observations et d'expéditions à la butte Sainte Geneviève le jour de la Trinité.

Lundi 7 Avril 1997

Je suis partis pour la butte Sainte Geneviève vers 5h du matin. Il faisait nuit et froid. Je n’avais pas pris d’écharpe et le vent me glaçait le coup. J’avais acheté un almanach Lorrain qui m’avait donné 5h30 pour le lever du soleil en Lorraine au mois d’Avril. Ce qui, je n’allais pas tarder en m’en rendre compte, était totalement faut. Le Soleil se leva plus d’une heure après, vers 7h environ. J’ai pris les photos qui suivent entre 5h30 et 7h. N’ayant pas pris de notes à l’époque, je dois faire fonctionner un peu ma mémoire. Le soleil se leva à 40° par rapport au Sud. Je me suis avancé vers l’extrémité de la butte, là où le soleil l’éclairait. Je passai sous une cloture électrique, rentrai un peu dans la forêt qui était derrière et entourait la butte. Je descendis ensuite sur une sorte de terre plein, un peu plus bas. C’était féérique. Mais pas d’effet d’optique ! J’avais du mal à discerner d’où le soleil se levait exactement, à cause des arbres.

















Une fois de retour vers le milieu de la butte Sainte Geneviève, j’eu une étrange vision en regardant une dernière fois le levant: un triscèle de texture argentée se mit à tourner quelques secondes à hauteur de mes yeux dans le sens horaire.



Assez surpris, je n’y portai pas attention et mis cette image sur le compte d’une observation trop intense du soleil. Le fait de ne pas savoir d’où se levait exactement le soleil m’ennuyait profondément. J’eu alors une idée, je savais qu’il y avait un rue du nom du point du jour, et je savais où elle se trouvait car j’étais venu un jour avant pour effectuer un repérage en fin d’après-midi. Je me positionnai donc à l’entrée de la rue, avec ma carte IGN à la main, et j’observai: le soleil sortait d’une sorte de bosse allongée recouverte d’arbres. Il s’agissait du bois de Pulnoy-Saulxures. Le soleil était déjà haut, cela ne faisait rien, j’allai donc à Pulnoy. J’arrêtai la voiture sur une sorte de petit parking, et je pénétrai dans cette nouvelle forêt. Arrivé sur le sommet, je compris pourquoi on appellait Tomblaine le Tombeau du soleil. Derrière se trouvait une vaste cuvette, et pile à la vertical, le soleil l’éclairait de toute sa splendeur. J’avais réellement l’impression d’être à une autre époque.



Dimanche 25 Mai 1997

Levé à 5 h 00 du matin et direction la butte Sainte-Geneviève au plateau de Malzéville pour voir le lever des trois soleils !

- 5h22: Arrivée à la butte. Il fait froid, il y a un vent glacé et je n'ai pas pris d'écharpe. Surprise ! Il y a une cloture électrique toute fraîche et des vaches ! Sans parler des bouses !

- 5h30: Description de la butte Sainte-Geneviève: Elle a la forme d'une goutte d'eau dont la partie arrondie regarde Tomblaine. A peu près au centre, l'axe nord-sud la coupe de façon transversale et non horizontale ni verticale (très important). La Lune forme un angle de 20° par rapport au Sud dans le sens des aiguilles d'une montre (le sud pointe sur Nancy). Elle n'est plus tout à fait pleine.

- 5h44: Le soleil se lève, bien entendu à l'est, mais l'angle à changer depuis le premier dimanche d'après pâques. Il n'est plus à 40° par rapport au Sud, mais à 60° dans le sens inverse des aiguilles d'une montre par rapport au sud ! Je ne vois pas bien à cause de la forêt qui entoure le butte. Je décide d’aller vers le bord, c’est alors qu’il se passa quelque chose d’étrange : trois six en texture de pierre apparurent devant moi à environ un mètre de hauteur et défilèrent les uns après les autres. J'étais atterré. Je n'ai rien d'une bête et encore moins le mal en moi. Aussi, trés croyant, je priai pour me débarrasser de cette chose là. Ne voyant pas mieux dans les bois, je retournai en arrière tout en réfléchissant à cela et à la première vision que j’avais déjà eu sur la butte : un triscèle.

La réponse me vint bien plus tard : la vision du Triscèle pouvait être une indication du jour suivant de l’année où il fallait que je revienne sur la Butte : le jour de la Trinité et la vision du 666 indiquerait qu'il faille revenir au jour des Trois Sauts du Soleil , au Solstice d'été. Comment j’en étais venu à cette conclusion ? En tombant sur un artcle dans un livre des symboles :

Le nombre 666 qui apparaît dans l'Apocalypse (XIII,18), et qui marque le règne de la Bête, a été interprété par E. Stauffer en fonction des valeurs numériques grecques de l'inscription qu'on a trouvée sur une médaille appartenant à l'empereur Domitien. D'autres auteurs ont remarqué qu'il était engendré par le carré magique appelé "Le Sceau du Soleil", qui comporte les Trente six premiers nombres dont l'addition un par un (1 + 2 + ... + 35 + 36) donne exactement 666. Mais le chiffre 6 est surtout celui de la création !

Il y aurait eu confusion de l’auteur entre le mot “ saut ” et “ sceau ”. Le jeu du Sceau du Soleil correspond parfaitement à la légende des trois Sauts du Soleil au levant au solstice d’été. Plus tard encore, après avoir découverts le fonctionnement de la Croix de Lorraine et étudier l’implantation géographique des monuments religieux en Lorraine, je découvrai que des “ gouttes ” comme la butte sainte Geneviève, on en retrouvait partout en Lorraine mais il fallait une méthode bien précise pour “ les voir ” ! Et parmis quatre de ces “ gouttes ”, dispersées aux quatre points cardinaux de la Croix de Lorraine (cf. le dossier correspondant) trois possédaient en leur point culminant central une hauteur de 666 mètres ! 666, pour moi, indiquait donc une hauteur de culmination ! Oui, c’était cela, j’étais à un point de culmination ! Tout comme le mot Transversal, employé sans véritablement savoir sa signification, pour Culmination, je venais de trouver le mot de la véritable personnalité de la nature divine et en inventais un autre : la Création était culminative !

- 5h49: Je me suis retourné et j'ai vu apparaitre un triangle lumineux à peu près au milieu de la butte. L'angle lumineux semble, lui, avoir 40°! Je me suis donc positionné au sommet indiqué par l'étrange rayon lumineux et j'ai contemplé le fantastique lever de soleil de la Trinité.





- 5h54: Lever du soleil:















Le spectacle est encore plus extraordinaire. Le soleil brille d'une étrange et puissante intensité. Il semble osciller très rapidement et je me suis dis aussitôt: "c'est comme si le soleil avait une grosse loupe devant lui". La lumière devenait de plus en plus intense, le soleil oscillait de plus en plus rapidement et tout à coup, il sembla projeter, cracher un deuxième soleil en bas à gauche qui disparut aussitôt. Le phénomène fut très rapide, beaucoup trop rapide pour être photographié. L'angle ainsi formé entre les deux soleils semblait être de 120°. Puis un deuxième apparut, un peu après, en bas à droite, toujours à 120° par rapport au centre de notre soleil. Idem, cela fut très rapide. Et enfin, un troisième apparut à la verticale au-dessus du soleil pour s'éteindre aussi vite que les autres.





Et le phénomène recommença plusieurs fois, en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre ; c'était très difficile à regarder car je n'avais pris aucune précaution pour protéger mes yeux, aussi je fus très vite obliger de les détourner du spectacle. C'était comme une véritable explosion à répétition tournoyant très rapidement autour de son axe puis vers 6 h 32, cela s'arrêta. Une demi-heure d'un spectacle que je n'arrivais à peine à croire. Etait-ce dû à mon imagination ? A une observation trop intense du soleil sans précaution ?

Et pourtant, ce jour-là, je ne fus pas le seul de ma famille à observer cet étrange lever de soleil.

A 6 H 00 du matin, au même moment à Hérival:

Alors que je ne le savais absolument pas, maman (Irma Waechter) et Bernard Fiatte campaient sous la tente à la Croisette d’Hérival ! Et ils y étaient par le plus grand des hasard !? La veille, Irma fut prise d'une envie soudaine d'aller danser à Remiremont, là où ils vont habituellement. Ils ont installé leur camping car à la Croisette d'Hérival. C'est également toujours à cet endroit qu'ils campaient. La forêt avait été déboisée depuis la dernière fois où ils étaient venus et une grande fenêtre sur le paysage avait été ouverte. Maman, vers 6h00 du matin a été réveillée dans la tente par une très forte luminosité inhabituelle du soleil. Elle s'est demandée ce qu'il se passait et sortit pour le contempler. Sa luminosité était trop forte, et elle ne vit pas le phénomène que j'ai décris plus haut, mais cette étrange oscillation et cette luminosité pour un lever de soleil lui fit se poser des questions sur ce qu'il se passait. Ensuite, ils ont déjeunés puis sont remonté à Nancy. Et comme c'était le jour de la fête des mères, nous sommes allé chez elle vers midi, pour lui donner son petit cadeau (un CD d'Alan Stivell "Zoom"). Elle fut toute surprise d'apprendre ce qui c'était passé et ce que tous les deux nous avions observé au même moment. Quelles étranges coïncidences ! Car nous avons formé une véritable Trinité:

La mère, le fils et peut-être le Saint Esprit.

Dans tous les cas, si ce n’était pas le Saint Esprit, alors c’était la lumière. Et j'ai prié ce matin là : qu'il y ait la paix sur la Terre entière !

Peut de temps après, Boris Elstine annonçait le désarmement totale de sa panoplie nucléaire à la télévision.

Fait tout aussi incroyable, André Masson, mon grand père paternel, est allé passer une journée à la croisette d'Hérival le jeudi 29 Mai, quatre jours après !

18 Juin 1997


Illana était infâme, elle hurlait sa douleur car une grosse dent était entrain de sortir. N'en pouvant plus d'entendre ses cris, je suis aller la promener en poussette à 21 h 30. En partant, en face de notre immeuble, je remarquai la position particulière du soleil couchant. Il était à l'endroit du château de l'Avant-Garde à Pompey. En rentrant, j'étudiai la carte IGN correspondante et m'aperçu qu'il suivait la route de Saint-Mihiel en traversant le Bois Impérial. Son parcours est exactement parallèle à la droite que j'avais prévu partant du centre de la Butte Sainte-Geneviève, sortant du plateau de Malzéville au fond de la Ronchère, donc de la Gueule du Loup et pointant sur la Gueule d'Enfer (au lieu dit Pie-Bare) pour tomber de l'autre côté de la Moselle sur l'Ermitage Saint Euchaire.

Le soleil, à la Saint Jean d’été sort du Goutier Saint Jean de Frouard et traverse la Moselle (la flèche rouge correspond à l’endroit où se trouve le château de l’Avant Garde):



Le soleil se couche à la Saint Jean d’été directement sur le château de l’Avant Garde à Pompey.



Le jour même, vers midi, je cueillais des cerises dans le jardin de mon grand père, André Masson, qui habite au 16 rue du Fort Joly à Frouard. A midi, le soleil est pile au-dessus de sa maison qui jadis faisait partie d'un couvent. J'en déduis qu'au solstice d'été, le soleil suit ce chemin. C’est la raison de la présence d'un couvent en cet endroit: Il est situé au zénith au solstice d'été. La Lune doit donc en faire autant !

Samedi 21 Juin 1997

5h24: je suis monté à la Butte Sainte Geneviève, il ne pleuvait pas mais le ciel était couvert et les vaches toujours là.

5h39: Prise d'une première photo.

5h50: Le soleil doit se lever mais je ne le vois pas. Impossible d'apercevoir les lumières de Nancy, le paysage est complétement effacé. Un énorme brouillard s'approche rapidement de la butte, il n'y a plus qu'à partir.

Solstice: (l. solstitium: de sol, soleil + stare, s'arrêter), sm.
Définition du dictionnaire

Jeudi 26 Juin 1997

Je suis allé voir le coucher du soleil à la butte du pain de sucre.



C'est là que j'ai compris le fonctionnement de l'observatoire solaire du plateau de Malzéville. Ce soir là j'ai rencontré un type qui faisait voler un planeur rouge et blanc. Il m'a dit qu'il ressentait des choses comme une sorte d’attraction vers le sol, apparement, il en était très impréssionné, car il voulait se renseigner sur l'histoire du Pain de Sucre. Je lui expliquai mes découvertes.

L’observatoire solaire vue du Grand Mont d’Amance:

- A l’extrémité droite se trouve la butte du Pain de Sucre.
- A gauche, on remarque une butte de faible hauteur, de forme allongée et couverte de forêt. C’est le bois de Pulnoy/Saulxure derrière lequel se lève le soleil.



Vous trouverez le fonctionnement de l’observatoire solaire au dossier sur le plateau de Malzéville représentant la divinité Lug. Pouquoi Lug ? Car Loup <=> Lumière et Lumière = Lug !

Samedi 28 Juin 1997

Enfin il ne pleut plus ! Avec Laurence nous décidons d'emmener les enfants voir le coucher du soleil au Pain de Sucre. Les filles étaient heureuses comme tout, Laurence a eu du mal à escalader la butte avec Illana dans les Bras. Moi je m'occupais de Mélodie. Arrivé en haut, nous fûmes subjugué par la vue sublime que nous avions sur la vallée de Nancy. Mélodie aperçut un planeur d' environ deux mètres d'envergure dans un arbre, rouge et blanc, celui du type du Jeudi 26. C'était la première fois qu'elle en voyait un et elle le voulait. A grand peine je descendai au milieu des ronces et broussailles pour atteindre l'arbre et m'apercevoir qu'il était impossible de monter dedans sans une échelle. C'était d'ailleur la raison pour laquelle son propriétaire l'avait laissé. Quand je remontai, un couple arriva, c'était monsieur et madame Wey de Saulxures. Madame Wey nous dit qu'elle avait ressentit une bizarre impression en escaladant la butte, comme une attirance vers le sol. C'était une institutrice fort sympathique, le courant passa et elle me promis de m'envoyer une légende sur le Pain de Sucre d’Emile Badel, un écrivain Lorrain. J'expliquai à nouveau la raison de la position du Pain de Sucre. Je lui ai donné mon adresse. Monsieur Wey nous montra la butte de Sion que l'on apercevait au loin à droite. Après leur départ, nous sommes partis également. J'en ai tout de même profité pour noter qu'au couchant, on voyait le soleil à la même auteur que le Pain de Sucre. Et je gravai sa position dans ma tête en vue de la retracer sur une carte IGN. Ce petit travail d'ailleur à priori anodin, soit dit en passant, me donna la solution de l'implantation géographique des cités des Leuques.

Jeudi 3 Juillet 1997

J'ai téléphonai à madame Weil pour la remercier de son histoire. Elle me dit qu'elle avait autre chose de plus technique d'Emile Badel, un article sur les hauteurs sacrées de la Lorraine. Puis, elle me re-parla à nouveau qu'elle avait ressentit cette attirance vers le sol et que juste au moment du couchant, il s'était passé quelque-chose d'extraordinaire, que son mari saurait mieux m'expliquer. Celui-ci raconta que le soleil était rouge et très lumineux et que tout à coup il s'était mis à tourner sur lui-même puis a éclaté en plusieurs morceaux. Monsieur Wey eut réellement très peur et rajouta qu’il faillit en tomber en arrière. Il crut vraiment que le soleil avait explosé ! Et quand tout revint normal, il rentrèrent chez eux. Je lui dit qu'il avait peut-être contemplé les fameux trois sauts du soleil. Il y avait donc eu un phénomène d'illusion d'optique le soir à la date du 29 Juin qui est la Saint Pierre-Paul. On peut supposer que ce phénomène ce soit reproduit pendant une certaine période de jours à déterminer ou bien que cela ce passe uniquement ce jour là ou ce cycle d’années là ! Alors pourquoi cette date du 29 et non une entre 21 et 24 ? Et la légende dit bien "si on a la fois", c'est-à-dire, "si on y croit", autrement dit "si on a la patience d'attendre !"... En tout cas, l’année d’après j’y suis retourné à la même date et je n’ai rien vu si ce n’est un splendide coucher de soleil et le côte de Flavémont en Feu !

Vendredi 15 Août 1997

C’est le jour de l’Assomption, fête du mariage entre Dieu et la Vierge Marie. Je décide de retourner à la Butte du Pain de Sucre. Il est 5h45 du matin. Je ne passe pas par le chemin habituel, mais par Lay-Saint-Christophe, ce trajet est en effet plus cours. Je ne tarde pas à me rendre compte que du côté de Malzéville, c’est la nuit et que le soleil ne se levait absolument pas où je le pensais. Le ciel était éclairé du côté d’Amance !

Je monte sur l’églantier, jusque devant les antennes de télévision. Les cartes IGN à consulter sont Nancy 3415 o et Saint-Nicolas de Port 3415 e. Le soleil s’est levé à 6h40 sur le Grand Mont d’amance, à 30° par rapport au Nord.



La direction exacte est d’ailleurs marquée par une borne qui se trouve à 407 m d’altitude. Le soleil est rouge, magnifique.



L’observation fut alors étrange car il y eut également des phénomènes optiques: des gros point noirs ou plutôt bleu marine très foncé, de la taille du soleil se mirent à former des figures géomètriques ressemblant à des courbes, des lettres bizarres, des lignes pointillées, etc. Elles évoluaient rapidement en montant à environ 50 mètres d’altitudes puis disparaissaient. Cela dura tout le temps que le soleil passe du rouge au jaune. Ensuite, l’observation était impossible.

La direction du lever est celle de la Forêt Saint Jean Fontaine. Ce qui signifie que le soleil s’est levé derrière, quelque part aux alentours de la ville de Brin-sur-Seille. L’observation de la carte IGN 3415 e m’a permis de remarquer, derrière Brin-Sur-Seille ou Mazerulles, un lieu dit “ le Breuil ”, qui doit être éclairé soit au levant, soit au couchant en été, un autre lieu dit interressant est “ Les Champs Rougieux ” et “ la ferme Saint-Jean ”. Et surtout, un peu au-dessus, on trouve un plateau nommé “ Bois du Ramont ” or du côté de Toul , nous avons la butte du Romont, et le bois du Raumont. J’en déduis à nouveau une perte au cours du temps de l’orthographe exacte de ce plateau, un “ u ” aurait disparut ! Ce Bois du Ramont semble avoir pour fonction d’être le point exact du lever du soleil un peu avant, et un peu après le 15 Aout, dont la valeur du 15 est bien entendu la plus importante. La butte du mont d’Amance est également, comme prévu, un observatoire solaire. D’ailleurs, si l’on prend la D913, en redescendant vers Eulmont, au lieu dit “ La Corvée Sainte-Agathe ”, on a réellement l’impression avec le Petit Mont d’Amance et le soleil, d’avoir une lampe d’allumée, comme avec le Pain de Sucre le jour de la Trinité ou la butte Sainte Geneviève. Prenons donc l’Eglise de Mazerulle comme point d’origine du levant et calculons aproximativement le couchant : il suffit de rajouter 27 kilomètres en ouest et on tombe approximativement sur le “ Trou des Fées ”qui se trouve sur la carte IGN 3315 e de Neuves-Maisons en dessous du Bois de la Neyette à 54,05 gr de Latitude et 7,23 gr de Longitude. J’estime la position du parcourt du soleil le 15 Aout entre 54,05 gr soit 48° 38’ 42’’ et 54,06 gr.soit 48° 39’ 14’’.

Lundi 17 Août 1997

En rentrant de la fête de Gondreville vers 22h30, j’ai constaté que la Lune pratiquement pleine était exactement à hauteur de la gueule du relief de côte que j'ai baptisé Solimariaca ou Epona ou encore Pégase, c’est-à-dire la Poste de Velaine.

Jeudi 21 Août 1997

Avec la venue du Pape Jean Paul II aujourd’hui pour la fête de la Jeunesse, je me suis posé des questions sur les raisons réelles de cette visite. Aujourd’hui est la Saint Christophe mais cette fête, autrefois était celle de Sainte Jeanne. La fête la plus proche qui n’ait pas été modifiée est la Saint Barthélémy du dimanche 24 Août. Je suis allé à Lay-Saint-Christophe dans le Val de Lay (La Corvée) vers 9h, le soleil se lève bien à l’intérieur au fond, où se trouve le croisement des sources. Il parcoure le Val sur le côté droit quand on y entre. Je suis redescendu vers le village pour regarder ce qu’il se passait du côté de l’Eglise de Lay-Saint-Christophe. Le soleil est pile au-dessus du clocher ! On a donc une configuration identique aux buttes d’Amance et du Paint de Sucre avec le clocher de l'église.

Dimanche 24 Août 1997

- 6h33 Je retourne à nouveau sur l’églantier d’Amance au même endroit que le 21 Août.

- 6h40 Apparition des premières lueurs rouges du soleil. Je prends une première photo.



- 6h48 Il y a un mouton au loin derrière moi. Le clocher d’Amance sonne 3 coups.

- 6h49 Le clocher s’éclate ! Un avion file vers le sud.

- 6h52 Le clocher de Bouxières-aux-Chênes répond à celui d’Amance.

- 6h53 22s Fin des cloches d’Amance.

- 6h53’ 45s L’aube rouge apparaît. Deuxième photo. Le soleil se lève à 80°/nord.



- 6h56’ 25s Horreur, le soleil disparaît complétement derrière une brume grise épaisse.



- 6h57 Je reste encore un peu. L’église d’Amance sonne quelques coup, une vache répond.

- 6h58 C’est la sonnerie des 7h ! On ne voit plus rien du tout !

- 7h08 Tout est loupé ! La barrière grise monte de plus en plus haut.

- 7h17 Le soleil réapparaît mais de sa couleur orangée. Il est trop lumineux. Je prends une dernière photo. Je décide d’aller voir ce qu’il y a dans le sous-bois au bout du champ, là où le soleil apparaît. Je découvre un terre plein identique à la butte Sainte Geneviève, des murs et des fortifications comme celles que j’ai carthographiée au plateau des Rays de Frouard. Les murs n’ont pas de ciment, c’est gigantesque. Est-ce les restes d’une fortification de la guerre de 14-18 ou d’un ancien village Leuque ?



- 7h19 Je suis au carrefour qui mène au chenil. Je m’arrête. Les chiens se mettent à hurler, ils m’ont entendus. Je sais qu’à cet endroit quelque part, se trouve une extrémité Est d’un triangle.



- 8h00 Je suis à la butte Sainte Geneviève. Idem : le soleil est à 80°/N soit 40°/S, il a donc retrouvé son angle de levé du 1er dimanche après Pâque ! Les habitantes de la butte sont là, il y en a 20 et elles me regardent depuis leur abreuvoir !



- 8h40 Je suis à Liverdun devant la croix Sainte Euchair, je prends trois photos. Le socle est rond, le haut de la croix est un disque solaire dans lequel se trouve un âne et deux personnes. L’âne marche en direction de l’Est. C’est une indication du sens de la marche à effectuer pour réaliser une Circumambulation. Cette croix est d’une importance capitale pour notre région, elle est le centre exacte du triangle Pain de Sucre (Mont Teux), Mont Saint Michel, butte de Mousson !







Samedi 1 Novembre 1997

6h55 Je gratte les carreaux de la voiture.

7h08 Je vais directement au Pain de Sucre car aujourd’hui est le nouvel an Celte, fête de la Samain. Le soleil se lève dans la direction du chemin.



Arrivé au pied du Pain de Sucre.



J’entreprends l’escalade de la colline.





7h15 Il fait froid, tout est gelé, la côte du Pain de Sucre aussi. Arrivé au sommet, surprise, un énorme taureau m’y attend. Je ne le bouscule surtout pas, il me regarde, je le salut, il hésite un instant puis il descend la côte en courant ! Ouf ! A temps pour le lever du Soleil.







7h25 Le soleil rouge apparaît à 60° par rapport au nord. Il est à la verticale de Cerville, anciennement Cercueil. Il est donc positionné comme je l’avais prévu, en départ d’un nouveau cycle et à droite du bois de Saulxure (à gauche pour l’observateur du Pain de Sucre). Le Mont Teu est le point zéro. Le spectacle est impressionnant.



7h45 Je vais à la butte Sainte Geneviève pour observer la position du soleil par rapport au dessin en forme de goutte d’eau de la butte. Le soleil est exactement au milieu de l’axe de celle-ci, côté Tomblaine, donc sur l’arc de cercle. Les vaches sont présente. On peut conclure que le soleil, au cour d’un cycle, longe la côte Flambée de la Goutte. Dans la partie ascendante, il longe la goutte de Tomblaine en direction d’Agincourt et dans la partie descendante, l’inverse.



8h45 Le soleil est lever, difficile de rester sur la butte, la luminosité y est trop intense, je décide de rentrer. Lug (le plateau de Malzéville) éclaire la vallée. Vu de Lay-St-Christophe, il sort réellement de la Gueule du Loup.



16h Nous sommes chez Lucette, la maman de Laurence, à Gondreville. De sa fenêtre, on aperçoit le clocher de l’église. Le soleil est juste au-dessus et file droit en direction du Mont Saint Michel !

Conclusions générales

* A propos du lever des 3 soleils : Il s'agissait donc bien d'un effet d'optique, peut-être dû à notre latitude de 48°. Je m'attendais à un angle de 40° pour la Trinité et il est de 60°. Je ne m'explique pas cette état de fait pour le moment. Mais chose tout autant extraordinaire, cet angle de 60° pointe directement sur le pain de sucre. Comme j'ai été gêné pour l'observation par la forêt qu'il y a tout autour de la butte Sainte-Geneviève, l'année prochaine, c'est au pain de sucre qu'il faudra aller !! L’angle lumineux qui apparait au centre de la butte sainte Geneviève est trés certainement formée par l’intermédiaire du Pain de Sucre et la forme si particulière de l’églantier d’Amance.

* J’estime la position du parcour du soleil d’Est en Ouest le jour de la Trinité située entre 54,02 gr soit 48° 37’ 04’’ et 54,01 gr soit 48° 36’ 32’’. La position du couchant est 27 km à l’ouest soit du côté de Sexey-les-Bois sur le Trône de Solimara qui se trouve sur Aingeray au bois de Namplain (en attente de vérification). Ce qui sous-entend que ce trône est trés certainement une “ goutte ” également.

* De tout ceci, nous obtenons enfin la clef permettant de retrouver les 7 collines sacrées des Leuques. En effet, en recherchant toutes les hauteurs, on s'aperçoit très vite qu'il y en a plus de 7, qu'il faut filtrer les informations en ne s'occupant que de celles qui sont par couple de deux et positionnées à des endroits bien particuliers, c'est-à-dire très proche d'un plateau. On trouve ainsi régulièrement non pas un couple mais une triade de hauteurs culminantes :

1 PLATEAU + 1 BUTTE D'OBSERVATION + 1 BUTTE D'ANGLE DE VISEE

ex: PLATEAU DE MALZEVILLE + BUTTE ST. GENEVIEVE + PAIN DE SUCRE

Et pour chaque plateau, on retrouve cette configuration. Les deux buttes étant positionnées à 60° par rapport au sud. La première butte servant de point d'observation, ou d'observatoire astronomique, la seconde de point de visée en direction du lever des trois soleils. Autrefois, les Leuques vivaient sur leurs plateaux. A des dates bien précises, ils se rendaient sur leurs buttes respectives pour observer le lever du soleil, les planètes, les solstices, etc. La seconde butte indiquait la position du phénomène le plus important de l'année: le lever des trois soleils! Il s'y rendaient à la date précise indiquée par l'angle formé par la position du lever du soleil sur la première butte. En effet, chaque matin, sur la première butte, l'angle du lever du soleil se déplace par rapport au nord d'un arc de cercle allant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

* Voici la liste des 7 collines sacrées qui sont en fait au nombre de 14, chiffre identique aux collines entourant BYZANCE ! Alors laquelle des deux possédait une statue ? Personnellement, je penche pour la deuxième, celle servant de visée pour l'observation.

PLATEAU DU GRAND COURONNE:

- BUTTE DU PETIT MONT D'AMANCE (380 m) & BUTTE D'AMANCE (400 m)

PLATEAU DE MALZEVILLE:

- BUTTE SAINTE GENEVIEVE (350 m) & BUTTE DU PAIN DE SUCRE (300 m)

PLATEAU DE HAYE:

- BUTTE COTE BARINE (364 m) & BUTTE DU MONT SAINT MICHEL (387 m)



PLATEAU DE CUSTINE DES BOIS DU CHAPITRE & BOIS DE LA RUMONT:

- BUTTE DU MOULIN A VENT (353 m) & BUTTE DU MONT TOULON (376 m)

- FORET DOMANIALE DE FACQ ET JURE (225 m) & BUTTE DE MOUSSON (382 m)
(Baraque des Romains)

PLATEAU DE BLENOD LES PONTS-A-MOUSSON :

- MONTAUVILLE AVEC BUTTE LE PARADIS & LE HAUT CORROY (309 m)

PLATEAU DES BOIS DE PAGNEY, RAUMONT ET MORTEMOSELLE:

- BUTTE DU ROMONT (331 m) & BUTTE FORET DE DOMFONTAINE (379 m)



BOIS DE VOIRUPT QUI A LA MEME FONCTION QUE CELUI DE PULNOY:

- BUTTE DU BOIS DES GREVES (259m) & BUTTE ZI DE LUDRES (287 m)

VOICI D’AUTRES CONFIGURATIONS IDENTIQUES EN MEUSE:

PLATEAU DES BOIS DE PALISSE ET DE VOIRUT:

- BUTTE DE CHATEL (294 m) & BUTTE LES MORAIRES (325 m)



PLATEAU DE LA FORET DE MEINE:

- BUTTE DU BONNET (417 m) & BUTTE CHATILLON (387 m)



La légendes existe sous d’autres formes

* La Trinité (Article tiré de "La Tankiote" de Georges L'Hôte)

Cette fête religieuse, célébrée le premier dimanche après la Pentecôte, était marquée par deux interdits rigoureux: défense de travailler et défense de voyager.

Le repos dominical était strictement observé à Assenoncourt:
"A la Trinité il ne faut pas coudre, sans cela gare à la foudre" et à Walscheid un bouton recousu ce jour-là par nécessité devait être décousu le lendemain.

Il n'était pas non plus recommandé de voyager (pour ne pas voir le phénomène du lever des 3 soleils et rappeler d'antiques souvenirs du culte païen et surtout en étant un petit peu malin : se rendre compte que la terre tourne !) ; à Hermelange et à Foulcrey, on disait qu'"il ne fallait pas partir (aller en voyage) à la Trinité car il y avait trois pendus, trois noyés, trois tués (pour faire peur aux gens afin qu'ils ne sortent pas ce jour là)" et à Walscheid on racontait que des habitants qui étaient partis pour se rendre dans des lieux connus s'étaient égarés et avaient erré sans jamais y parvenir.

Dans les communes de langue allemande, à Niderstinzel, Sarraltroff, Garrebourg, Hartzviller, Walscheid, Langatte, Vescheim, Postroff, on faisait bénir du pain pour les femmes et du sel pour les animaux. A Walscheid, on jetait du grain dans le lait avant de l'emporter hors de la maison.

* Rue du point du jour de Nancy:

Créée au XIIIe siècle, elle prit ce nom aux XVIIIe-XIXe siècles, tiré de l'ancienne Hôtellerie du Point du jour qui se trouvait à l'angle et avait vue sur saint-Epvre. Son enseigne représentait une roue surmontée d'un aigle aux ailes déployées au travers desquelles filtrait la lumière solaire. Trois lions, deux en flancs et un en pointe semblaient vouloir grimper sur cette roue soutenue par deux anges. Avec cette inscription: AU POINT DU JOUR. Au coin de cette rue, qui porte aujourd'hui le nom de Mgr Trouillet (depuis 1891), se trouve toujours un masque solaire qui représente un visage orné de feuilles d'acanthes. Celui qui porte ces feuilles a surmonté les épreuves de la vie et de la mort.

Interprétation:

- Le disque correspond au soleil.
- Les trois lions peut-être au jour du lever des trois soleils. Le lion étant un symbole solaire et lumineux à l'extrême, ce qui est bien ce qui se passe ce jour là.
- Les deux anges sont les jumeaux sacrés.
- Le visage orné de feuilles d'acanthes symbolise celui qui a surmonté les épreuves de la vie et de la mort, le Christ.

Correction du 5/12/98:

- Après 2 ans d’étude du parcourt du soleil autour d’un levant, on peut retrouver la véritable fonction du disque solaire de la rue Trouillet. Il suffit simplement de prendre pour centre du tracer de la courbe (cardioïde) du parcourt du soleil, la fontaine de Saint Georges. Pourquoi ? C’est un article de la Revue Lorraine d’Octobre 1986, n°72 p 297 qui dit au paragraphe En Ville-Vieille de Nancy : “ Le coeur de Nancy, centre par lequel transhume toute la vie de la cité, c’est la fontaine ronde surmontée du duc René II. Le vainqueur du Téméraire remplace sur ce piédestal, l’antique Saint-Georges. ” Il n’y a donc plus qu’a superposer à ce centre le calque du calendrier solaire étudier dans le dossier de la Goule concernant le Val Sainte Marie et lire instantanément la correspondance des rues par rapport aux angles. La courbe sera orientée sommet de la boucle vers le nord et pied verd le sud. La rue Trouillet correspond ainsi au levant au solstice d’hiver, la rue de la charité au couchant du 1er Novembre, nouvel an celte. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette lecture c’est que l’on s’aperçoit que les vieilles rues de Nancy sont toutes orientées suivant un angle bien précis solaire et correspondant à un époque de l’année. Ainsi on ne s’étonnera pas que la porte Saint Geroges soit située exactement sur l’angle découvert dans le tracer du Val Sainte Marie indiquant la fête de Saint Georges et on ne s’étonnera encore moins de trouver la porte Saint Nicolas située exactement à l’angle correspondant à la date de la fête de Saint Nicolas, en fin de tracer de la courbe ! Le disque de la rue Trouillet n’a donc rien à voir avec la Trinité et les trois lions indiquent la périodes des Léonides du 19 Novembre que l’on voit à cette époque dans la constellation du Lion. Ce disque donne l’axe du 0° solaire.

acanthe: Plante remarquable par ses feuilles très larges, élégamment découpées et d'un beau vert. L'acanthe croit dans les sols humides et pierreux du Midi, ses fleurs répandent une odeur forte et peu agréable. Ses feuilles sont émolliente ; les décoctions de racines s'emploient contre l'hémoptysie et la ménorragie. Ornement d'architecture employé surtout sur les chapiteaux d'ordre corinthien, et qui imite cette plante: feuille d'acanthe.
- ENCYCL. L'idée de la feuille d'acanthe comme ornement aurait été inspirée, suivant la tradition, à l'architecte grec Callimaque, par la vue d'une corbeille recouverte d'une tuile placée sur la tombe d'une jeune Corinthienne, et autour de laquelle des tiges et des feuilles d'acanthe s'enroulaient en volute.

* Vers 1982 - 1983, époque du passage de mon CAP - BEP, souvent j'allais me promener dans le vieux Nancy et j'avais remarqué ce disque. Je me suis demandé à quoi il pouvait bien servir. Aujourd'hui, je suis satisfait d'avoir découvert son secret. Ce disque solaire a été détruit lors de travaux de rénovations, vers 1986, à l'époque du passage de mon baccalauréat. D'ailleurs, cela m'avait touché. Aujourd'hui, je dis même plus: "quel perte irréparrable !" Il ne reste plus que la tête, supportée par deux feuilles d'acanthe.



Trouillet (Rue), n° 9 : Hôtel de Haussonville, construit de 1528 à 1543, remanié en 1552 par Jean III de Haussonville. Composé de deux corps de logis posés en angle entourant une cour. Le principal a deux ordres superposés. Escalier en vis placé au fond de la cour dans une tour carrée. Galerie extérieures: celle du premier étage, en pierre ajourée, est ornée de mouchettes, celle du second est en bois et repose sur des consoles décorées de feuilles d'acanthe. Vantail de porte Renaissance, provenant de la maison des Sirènes, n° 5, rue Saint Michel.

Autre lieu de présence de la légende:

AU BALLON DE SERVANCE (Massif des Voges)

Nancy : 100 km , Remiremont : 22 km

Le lever des Trois Soleils.

Selon une croyance des habitants du Ménil-Thillot (Vosges), le jour de la Trinité, les personnes qui sont en état de grâce peuvent, en se rendant au Ballon de Servance, voir leur gloire, au soleil levant, les trois personnage de la Trinité.

Les trois sauts du soleil

REMIREMONT (Vosges):

Comme par hasard, Hérival est juste à côté !

Gérardmer : 36 km , Epinal : 20 km

Les trois sauts du soleil.

Une tradition locale rapporte que, le jour du solstice d'été (le 21 Juin), qui arrive quand le soleil décrit le tropique du Cancer et qui coïncide avec le jour le plus long, à l'aurore, du haut du Saint-Mont, on peut voir le soleil faire trois sauts successifs à son lever.

Jeudi 13 Novembre 1997

17h45 Apparition extraordinaire de la pleine Lune au-desssus de Bouxières-aux-Dames. Alors qu’en été, elle sort de la Gueule du Loup, elle est exactement au-dessus du bois du Chanois ! En été, c’était l’emplacement du soleil ! En ce moment, le soleil se lève en sortant de la Gueule du Loup ! Il y a donc inversion du parcours entre la Lune et le Soleil en fonction des saisons ! Le bois du Chanois possède encore les traces de sentiers montrant le parcours du soleil en hexagones. C’est peut-être l’explication du choix des chanoinesses pour cette emplacement mais aussi une des raisons pour ne pas avoir détruit ces traces.

Jeudi 23 Octobre 1997

19h15 Je conduis Mélodie au Stade de Pompey pour son entraînement de Gymnastique. Il se passait quelque chose de bizarre au-dessus du château de Frouard. Une étoile jaune, assez grosse venait d’apparaître juste à son emplacement. Son intensité était suffisament lumineuse pour que j’y apporte toute mon attention. Le clocher de l’Eglise de Frouard, l’emplacement du château et l’étoile étaient exactement dans le même alignement. Le temps que je mette Mélodie en tenue et que je ressorte, l’étoile avait descendu la colline en direction du Hardillon, donc vers ma droite. Hors la maison de mes parents était au Hardillon, autant dire que j’y ai passé plus de vingt ans ! Ce qui m’amena à conclure que pour positionner correctement leurs églises, les moines s’étaient peut-être servi des étoiles, une en particulier que je supposais être peut-être Vénus ou bien Jupiter, ce qui est à vérifier bien entendu. Mais l’idée de l’utilisation des étoiles me semble de plus en plus possible pour avoir pu réaliser avec une aussi grand précision l’implantation géographique des villages Lorrains.

Samedi 13 Décembre 1997
Sainte Lucie

17h36: La veille de la pleine Lune. Elle apparaît au-dessus de Lay-Saint-Christophe, ce qui me permet de conclure que la grille du parcours de la Lune est décallée d’une saison par rapport à celle du Soleil. Je suis allé à l’églantier du Mont d’amance. La Lune y apparaît suivant le même angle que le Soleil le 24 Août 1997 soit 112 jours après. On peut constater en plus qu’à l’extrémité du petit Mont d’Amance se trouve (Vénus ?) une étoile bien brillante ! Comme par hasard, l’église d’amance est pile dans l’alignement Lune-(Vénus?). Il se peut fort bien que la détermination des emplacements des église se soit fait la nuit et en hiver ! En effet, deux points suffisent pour tracer une droite !

L’humanité subit donc l’influence de deux corps célestes par l’intermédiaire de deux grilles qu’ils dessinent sur la Terre. Ces deux grilles sont les mêmes mais les dates de parcours de l’une par rapport à l’autre sont décallées d’une unité de temps c’est-à-dire une saison.

Vendredi 19 Décembre 1997
Saint Urbain

8h15: Enfin, le soleil se lève et est observable ! Je retourne à la butte Sainte Geneviève.

8h45: Je suis au point d’observation découvert le 1er Novembre : par derrière la butte sainte Geneviève, à mi-hauteur sur le côté gauche en descendant la pente, il y a un chemin qui s’ouvre sur un champ. On y voit extraordinairement bien le fonctionnement de l’observatoire solaire de la forêt de Pulnoy. Le soleil est à peu près à mi-parcours de son déplacement de gauche à droite derrière la butte.

Au couchant le soleil s’éteind à Liverdun derrière le bois du Vaurot. La longueur de ce bois est également aménagée. Il semble (donc à vérifier) que l’extrémité droite donne l’équinoxe de printemps pour le point de vue de la porte d’entrée du vieux Liverdun. Remarquez le lieudit le Jard de l’autre côté de la rive de la Moselle à cette endroit. C’est peut-être un début d’explication de cette toponymie que l’on retrouve partout en Lorraine.

Dimanche 7 Juin 1998
Jour de la Trinité :

Après un mois de préparation en collaboration avec la S.L.A. Société Lorraine d’Astronomie de Laxou, nous allons le 6 Juin sur le site de Sainte Geneviève. Nous sommes 8 personnes avec Michel Mathieu, président. Je leur indique l’endroit où le soleil se lève et leur montre les promontoires qui sont présents en bordure de la côte de Flamemont. Ce jour-là, le temps était couvert mais l’entensité du soleil réussissait malgré tout à percer les nuages, c’est dire l’extrême luminosité. Ce qui répondait à la question “ combien de jours dure le phénomène ? Est-ce comme pour les autres dates importantes de l’année : un jour avant, le jour même, et un jour après ? ”. Et c’était exactement cela. Nous sommes ensuite allé au Pain de Sucre. Certains, dont Michel, ne le connaissait pas. Ils ont beaucoup apprécié la vue. Malheureusement, le temps n’était pas avec nous. Le lendemain, j’avais rendez-vous à la butte Sainte Geneviève avec Michel et Joëlle à quatre heure du matin. Joëlle était là mais Michel était arrivé beaucoup plus tôt, nous nous sommes croisé sans nous rencontrer ! Je suis aller avec Joëlle au centre de la butte Sainte Geneviève et nous y sommes resté jusqu’à six heures du matin mais nous n’avons rien vu !

Joëlle se confia à moi à propos d’un bruit qui l’avait réveillé la veille car elle habite au pied de la butte Sainte Geneviève. Elle le décrit exactement de la même façon que moi : très sourd, très impressionnant, un bruit que l’on oublie pas. Je sais que pour moi, il s’était répété plusieurs fois avant que je me rêveille. Mais elle me dit exactement le nombre : cinq fois ! C’est encore un symbole ambivalent que seule Joëlle pourra interpréter face au rêve qu’elle a dut faire avant de se rêveiller cette nuit-là, veille de la Trinité. Elle ma dit avoir eu très peur. Comment ne pas avoir peur ? Ce son est terrible c'est celui qui est provoqué par le mouvement entre le haut et le bas que l'on ne voit pas au centre de la butte sainte Geneviève et ceux qui l'entendent sont privilègiés.

Je sais une chose, il faut se méfier et ne pas trop chercher à comprendre, sinon c’est le gouffre immédiat et on en revient difficilement psychologiquement indemne. C’est comme une personne qui attrape une maladie et qui va consulter son dictionnaire de médecine : elle fera son propre diagnostique et finira par se trouver des maladies et tombera réellement malade !

Joëlle habite Dommartemont, donc a proximité immédiate du centre de la butte Sainte Geneviève. Son attrait pour les sorties nocturnes contemplatives, c’est finalement chercher la divinité. Je pense que si le soleil décrit une période ascendante et descendante, à un même point, il le fera selon une fréquence très basse bien précise. Cette fréquence est un son. Maintenant dans quelles conditions météoroligiques se son sera-t-il audible et à qu’elle époque et par qui et pourquoi ? Je n’en sais rien, peut-être effectivement la veille de la Trinité...

Michel était au Pain de Saucre avec ses collègues. J’étais persuadé qu’il n’y avait parsonne là-bas, alors nous sommes rentré. La pluie arrivait et Mélodie prenait son bus pour Frais Perthuis à 9 h.

Mais en soirée, coup de théâtre ! Le ciel s’est dégagé vers 20 h 15 ! Je suis descendu devant mon immeuble. Le soleil oscillait de la même manière que l’année dernière et sa lumière n’était pas jaune mais d’une blancheur éclatante ! On peut donc parfaitement observer le phénomène au couchant. Ce que j’ai fait jusqu’à ce que le soleil disparaisse derrière le plateau de Pompey, c’est-à-dire 21 h 10. Mais il était beaucoup trop lumineux et il ne vira pas à l’orangé d’où je l’observais. Cependant, j’avais tout de même une réponse à la question : Ce phénomène est-il visible de n’importe quel point de vue ? : il y a un deuxième soleil qui est apparut tout de suite à gauche du premier et ce une fraction de seconde, puis un autre, vaguement qui s’en alla très rapidement à droite. Dans cette observation, d’une part ils n’étaient pas à 120° les uns par rapport aux autres et d’autre part, il n’y a eu en fait que deux soleils ! Mais j’ai eu tellement mal aux yeux ensuite qu’il m’a été impossible de regarder à nouveau le soleil ! Cette observation sous-entend qu’il y aurait bien un angle à respecter ! C’est-à-dire que l’observateur soit situé à 60° par rapport au soleil et non directement en face comme pour moi ce soir-là !

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